Rencontre Bleausarde extra-normale (OVNI)

 Notre ami BLOB 

 Organisme vivant non identifié... 

 Cliquez sur l'image pour agrandir 

Spécimen particulièrement affamé - Vallée Ronde

Forêt de FontaineBleau

Hé ! Ceci n'est pas une omelette au gruyère ! 

Son surnom fait référence au film d'horreur américain, culte, de 1958 " The BLOB " 

Cet ectoplasme extra-terrestre, étrange ventre gluant qui grossit
à mesure qu'il dévore tout sur son passage

 Nouvelle Star du Parc zoologique de Paris 
 (depuis le 19 octobre 2019) 

 L'histoire semble impossible. Et pourtant... 

 Rencontre du 4e type 

 non animal, non végétal... non minéral !? 

 BLOB (Physarum polycephalum) 

 Petite vessie à plusieurs têtes 

 Lewis David Von Schweinitz (1822) 

 Signe distinctif : défie les lois de la Biologie 

Ce Myxomycète chasse à la Vallée Ronde

" Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes,
ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements."

Charles DARWIN (Naturaliste et paléontologue anglais)

Cet organisme unicellulaire surprenant se présente gélatineux, jaune vif et visqueux.
Ce n'est ni un champignon, ni un lichen, ni même une algue.
Il fait parti de l'ordre des amibozoaires (amibes)
et serait apparu avant le règne végétal et animal, il y 500 millions d'années.

Son comportement d'apparence rudimentaire est complexe et extravagant.
Il produit des pigments comme une plante, traque des particules organiques puis les absorbe,
grandit et se répand en réseaux veineux formant des excroissances (pseudopodes),
enfin il libère des spores qui redonnent à leur tour des blobs.

Cycle de vie du Blob

Pour s'alimenter, il grimpe même aux arbres

Dépourvu de cerveau, de système nerveux, d'yeux, de bouche et d'estomac,
le blob perçoit pourtant la présence de nourriture, comme un animal.
Il se déforme, croit et s'étale sur ses proies, subrepticement...

Son déplacement moyen est d'1 cm par heure mais peut aller jusqu’à 4 cm s'il a très faim.
Si comme le monstre du film, il laisse du mucus sur son passage, le blob n'est en rien hostile.
Il est parfaitement inoffensif, il consomme des bactéries, des levures et des spores,
substances qu'il sélectionne et qu'il engouffre dans sa membrane.

Zoom sur les pseudopodes

Avec ses 720 sexes différents, sa reproduction par spore est semblable au champignon.
Au début de sa vie, cet être hors-normes ne mesure que 50 micromètre.
En milieu favorable, ombragé, frais et humide, il double sa taille chaque jour.
Sa surface record, atteinte en laboratoire, est égale à 10m2.
  

Imperceptible transformation à la Vallée Ronde

L'ami Blob est passé par là !

On le dit quasi-immortel...
Le blob ne craint en effet ni l'eau, ni le feu.
Seules, la lumière et la sécheresse lui sont fatales. Il se rétracte alors (sclérote),
durcit, s'enkyste dans son substrat et sommeille de longues périodes.

Photo 1 plus 48 heures  

Ces facultés de régénération sont tout à fait incroyables.
Découpé en morceaux, chaque morceau devient un clone indépendant.
Les morceaux peuvent fusionner entre eux s'ils sont compatibles,

se transmettre des apprentissages et se développer en réseaux optimisés.

Les spécialistes l'affirment, cet organisme (sans cerveau) résout les problèmes.
Ses fonctions cognitives lui permettent par exemple de sortir facilement d'un labyrinthe.
Il mémorise, anticipe et apprend en évitant les obstacles.

Ses réseaux seraient, dit-on,

aussi performants que ceux construits par des hommes.
(expérimentation modélisée par comparaison avec le réseau du métro de Tokyo)

   Une super-Cellule rampante 

 Cette bizarrerie de la nature fascine 

 Elle excite la curiosité des sociétés savantes 
   Ses facultés extra-normales 

 promettent des avancées scientifiques  majeures... 

Blob (Physarum polycephalum) en reptation - Vallée Ronde
Forêt de FontaineBleau



 Un peu de rocher animé en bonus ! 
 Une longue et plutôt belle traversée du secteur